Jusqu’à très récemment, dans le monde de la franchise, le capital-risque (secteur du capital investissement qui concerne le financement du démarrage des nouvelles entreprises), était réservé aux têtes de réseau. Il s’intéresse désormais aussi aux entreprises franchisées.
La crise financière de 2008 est passée par là.
Le durcissement des critères pour accéder au crédit bancaire a fait émerger une nouvelle catégorie d’investisseurs qui financent une partie de l’apport personnel des créateurs et des repreneurs d’entreprise en prenant une participation minoritaire. Cette participation peut représenter un montant pouvant aller de quelques dizaines à quelques centaines de milliers d’euros.
Ainsi les acteurs de ce que l’on appelle le micro-capital-risque investissent moins de 50.000 euros au capital de petites entreprises (qui ne sont ni innovantes, ni technologiques) pour leur permettre d’obtenir plus facilement des financements bancaires.
L’avantage pour le franchisé qui fait appel au capital- risque est :
– d’avoir à ses côtés un associé minoritaire qui prend les mêmes risques (en cas de liquidation judiciaire, le capital-risqueur perd son investissement) et qui a les mêmes intérêts que lui,
– de pouvoir emprunter un montant plus important grâce à l’augmentation de ses fonds propres.